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Denis Seignez : l'illusionniste et ses tubes colorés, par Angela Nache Mamier

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Denis Seignez annonce « la couleur ,» c’est le cas de le dire dès le début : « je suis un peintre idéaliste ,créateur d’univers…les artistes sont là pour procurer du plaisir ».Son souhait le plus cher est que « le public ressorte de( ses) expositions avec un franc sourire sur le visage et le regard brillant »…Vaste programme pour cet artiste respectueux de son public, sans trahir son travail d’artiste. Le peintre expose dans notre région d’où notre coup de sympathie et de cœur pour lui. 
 
  
  

Gauguin, dans une lettre rédigée à l’intention de son épouse aspirait aux mêmes souhaits :vivre l’art sur une île d’Océanie, « vivre là d’extase, de calme et d’art…loin de cette lutte européenne après l’argent ». Il souhaitait aussi être « en harmonie amoureuse avec les êtres mystérieux d e( son) entourage »…
 

CARTEA-EVENIMENT A ANULUI 2008: ETICA NEUITĂRII, DE MONICA LOVINESCU, ED. HUMANITAS, COLECÈšIA ZEITGEIST (COORDONATOR, DR. VLAD

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CARTEA-EVENIMENT A ANULUI 2008: ETICA NEUITĂRII, DE MONICA LOVINESCU, ED. HUMANITAS, COLECÈšIA ZEITGEIST (COORDONATOR, DR. VLADIMIR TISMĂNEANU)


Monica Lovinescu a știut că un Nürnberg al comunismului est-european nu va avea loc niciodată. Și a intuit perfect și de ce. Nu pentru că nevoia de morală a societăților post-totalitare, devenite intens cripto-comuniste în acești douăzeci de ani de la prăbușirea comunismului, ar fi dispărut.

30 de burse de studiu in moda, design si arte vizuale, Istituto Europeo di Design

Bucuresti, 10 Februarie 2009 - Istituto Europeo di Design – reprezentat in Romania de Edu Project, va anunta ca acorda 30 de burse de studiu pentru cursurile de 3 ani de la sediile sale din Roma, Milano, Torino, Barcelona si Madrid, pentru anul de studiu 2009-2010.

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FRONTIERE. Qui que vous soyez vous êtes. Portrait de Marina. Mon attention, par Jean-Paul Gavard-Perret

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Saveur des mains, réseau d’heures sur l’opale des jours. Elle dresse des racines pour libérer la lame reflet d’une aube nue. Lignes noires afin de jeter la lumière en dentelles contre l’ombre.
 
Déchirée dans l’appel muet, presque impossible. Laiteuse elle devient la gerbe et porte sa maison. Mais de la vie suppliciée revient l’enfant en elle d’au milieu des orties bleues de la mer. Elle les arrache comme la mémoire à sa chair.
 
Drap ouvert à l’attente lorsqu’elle ferme le livre où chaque page blanche poignarde le cœur. Bouts avides de succion, odeur sauvage du féminin. Sur sa cuisse toute l’eau de la terre et contre la fracture, l’unique lèvre de l’onde.
 
Ne plus porter la mort au feu. Femme acidulée, acidifiée de menthe (dans sa sève les senteurs vertes), cheveux léchés de flammes. Elle est ceinte de sable, les parfums des ravines en gifles sur ses joues.
 
En ses verticales noires, la lumière encercle la nuit . Ouverte par rafales, refermée de plus belle. Elle lave le temps entre l’asphalte et le cri de la meute. Glacée, elle ordonne ses mots à même le vent des jachères. Défi même si jamais l’extinction des brasiers.
 
Elle écarte l’horizon à travers la jungle de ses traits. L’enfant en son ventre étire l’arc-en-ciel du velours de ses doigts. Du mouvement des feuillages au secret de la mer elle appelle les savanes de sa vie, les déserts. Elle vit un à un les battements de cœur de celles et ceux qui firent sa vie un cristal.
 
Demain tel un raisin croulant de graines ? Un sel éclaté en givre que les os et les peaux retiennent ? Soleil éventré,  ruissellement d’elle. Par les doigts magiques de ses lignes elle noue et renoue l’ivraie comme l’ivresse du monde. Venue d’un pays où jaillissaient les eaux d’un mouvement de lèvres, elle reste la femme enduite d’aurore au mutisme obligé.
 
Ses lignes élèvent leur lanterne. Algues, coupures de l’ombre. Quelque part un homme tire encore son filet d’agonie. Comme un poisson dans le piège. Quel couteau pour l’en sortir tandis qu’elle s’écrase le cœur ?
 
Faut-il qu’elle touche sa vulve pour vomir sur celui qui est parti en murant ses fenêtres ? Mais celles-ci reviennent, grimpent sur les murs. Tiédeur même si les visages surgissent encore des sables en buée imprécise.
 
Quelqu’un lui crie : Nomme le, n’écoute pas le noir, sinon celui de tes traits dont peut venir l’oubli. Elle est la femme qui lave chaque vague,  avec en mains la battoir de ses pages.
 
Un jour la mer entra entre ses cuisses : aucun homme n’avait jamais procuré ça. Pâle et prise d’aube, sa gorge fractura le mutisme, portée au milieu de l’eau par ses arbres qui montent encore dans ses images.
 
Peu à peu la vieille côte s’éloigne, le désert reverdit. Elle chante des gouttes blanches dans ce qui tient encore d’un rêve de larmes. Elle réinvente une terre et un passage.  Elle perd un à un les mots qui tuent. Elle offre à sa vie un temps de porcelaine.
 
L’ombre se desserre de sa nuque. A la nuit elle vole une corbeille de figues, ses bras s’apaisent. Gris d’estampe entre le réel et le rêve. Le vent pousse le sable. Le feu étreint le maquis. Sa maison résiste de tous ses murs.
 
Hanches nettes, elle parcourt l’avenue et emprisonne ses larmes dans ses poings. Elle dessine un autre arbre de vie, fine chenille d’ombre au creux épousant la lumière. De la pointe du graphite aux feuillets pas de mots : la grammaire dit ses aisselles.
 
Inverser l’ombre, y laisser le côté douloureux qui ne quitte jamais . vieille fatigue de l’espoir.  Réduire le bonheur à l’espace d’un petit coquillage c’est déjà aller de l’avant dit-elle à la mer.
 
Peu à peu elle coud bout à bout l’ensemble de ses ruines pour en refaire sinon son village du moins le frottement des chaises sur le seuils des portes. Elle y écoute le bruissement des voix anciennes mais les cicatrices se ferment. Au delà des fantômes elle retrouve un goût de peau qui traverse sa chair.
 
En rêve elle cherche le loquet de la porte. Fenêtre saisie de lune. Le corps étourdi. Elle retire la nuit ayant assouvi son passé. Elle coule vers l’été.
 
D’autres mains jusqu’à l’ouverture du sang, mots offerts réduits aux lenteurs de la langue. Halètements d’eau. Femme jambes. Pour une nuit de lune lâcher l’encre. Pâleur au cou. La maison tremble. Frisson de peau arraché des larmes. Jet de chair. Pas de taches. Infime virgule d’eau comme une perle pour éclairer l’obscur. Nervure de chair jusqu’à l’aurore. Pour le parfait silence.

Invitație la Cercul Cultural Haifa, vă aștept cu drag

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Cercul Cultural din Haifa                                     sub egida  H.O.R. Haifa Vă invită la o seară literară cu tema:      

 Autori din Haifa și cărțile lor apărute în 2008   Participă:       

       Berthold Aberman, Harry Bar-Shalom, Mirel Brateș, 

                     Madeleine Davidson, Bianca Marcovici 

 

 

 

 Cuvânt de deschidere: Biti Caragiale  Moderator: Francisca Stoleru Întâlnirea va avea loc miercuri 18 februarie ora 5 d.a. la Matnas Hadar (Beteinu) Rh. Ierușalaim 29 Haifa.

 

 Comitetul: Shmuel Rainiș-președinte de onoare, Biti Caragiale, Madeleine Davidson, Bebe Ionescu, Theo Răileanu, Francisca Stoleru. 

 

 Vă aștept cu drag,

Bianca Marcovici

MARINA : ARBORESCENCES, par Jean-Paul Gavard-Perret

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à M.N.

  
  


Qui n'est pas poursuivi par le fantôme d'un arbre ? Autour de lui louvoie une forme de volupté. Souvenirs de la caresse du regard sur l'écorce, désert de quelques mots. Marina Nicolaev entre en sa vibration, rebondit sur sa "peau" à cette “ croisée ” impossible des chemins entre terre et ciel. Pénétration et épuisement, faille et présence. Quelque chose dépasse : il ne s'agit pas de remonter le temps mais de le déplacer.

A sa manière l'artiste écorce l'écorce, l'écorche. Elle se laisse emporter à des compressions ou détentes de sa matière ligneuse et si le tronc peut, pour elle, devenir l'axe violent d'un vide, les racines et les branches dans les trames créées par l'artiste donnent une sensation de vertige. L'artisye à une effraction végétale par une autre qu'on nommera plus cosmique.

Au sein de l'atonie de l'arbre elle crée des murmures. Des lignes surgissent une suite de silhouettes affolées qui viennent chatouiller le ciel en partant de la terre où la vie mais aussi la mort sont plantées.

Pour Marina Nicolaev l'arbre est ce qui rend perplexe, interroge, fascine et mine. Ill est bien L’arbre de vie mais parfois l'arbre de vie du vide où se tatoue le temps. L'artiste y voit la perte irréductible et la pérennité qui différencie le travail du deuil et celui de la mélancolie, cette mélancolie particulière où ne peut se reconnaître ce qui a été perdu qu'à travers l’écorce qui fait abîme.

Une voix cryptée résonne contre la matière dure ou plus diaphane dans laquelle la mémoire inconsciente le l'artiste crée des robes de noces. L’arbre imprime ainsi des sortes de symboles d'espérance et de réconciliation. Puisque par essence il attend.

A travers l'arbre Marina Nicolaev tatoue l’écorce du silence. Car ce qui effraye c’est le silence de l’arbre, son calme. Et parfois c'est ses vrombissements et son agitation frénétique. Ce qui effraye c’est notre propre peur de le jamais pouvoir être à sa hauteur.

Entre passé et futur quelque chose se conjugue. Et l'artiste sait qu'aller du tronc aux branches permet un passage, une lente infusion. Peut-être rêve-t-elle de disparaître, de disparaître dedans puisqu'au sein du temps humain l'arbre est le Revenant. Il est la transgression du temps, son ironie physique.

Certes l'artiste sait aussi que l’arbre ne peut l’arrimer ni à la terre, ni au ciel. Il n’est que ce transfert de l’un à l’autre sur l’écorce du temps qu’il dirige plus loin que son origine. Mais à travers lui Marina Nicolaev ressent de manière étouffée un appel. Devant lui elle est muette mais non immobile ou interdite car elle ne lui est pas soumise.

Elle pense à l'arbre de telle sorte que ce ne soit pas en une pensée qui la porte vers lui. S'affronter à sa matière ne possède rien pour elle d’un rituel indécis et flottant ni d’une préoccupation dérisoire. Ses arbres dessinés font ainsi ce que les mots ne font pas. L'artiste sans le savoir y grave des passages par aspiration intime, dépouillement absolu : c'est une manière pour elle de se révolter peut-être contre ce qui l'étouffe, l'asphyxie : l'arbre est son oxygène.

Et c'est à son regard que l’arbre se mesure, obéit, s'enfonce dans l'inconnu d'une vérité à saisir. Alors, à ce point, comment parler encore de l'origine ? de la continuité ? de la rupture ? Voir ici (en lui) le plus obscur passé - ou le plus insistant avenir. C'est ce que Marina Nicolaev explore afin que la vie rejoigne ce qui l'a empêché et qu'elle le dépasse.

Ouvrir encore ouvrir ce qui peut s’inscrire dans la clôture infime d'un cri d'oiseau. Sur la courbure de l'arbre, grâce à l'artiste, le soleil glisse, de ténèbre en ténèbre, et par les traits noirs, dans la plus grande clarté.

A brief description of the Bundesarchitektenkammer BAK the Netzwerk Architekturexport NAX

In 2002 the Federal Chamber of Architects in Germany (Bundesarchitektenkammer - BAK) founded the Network for Architectural Exchange NAX (Netzwerk Architekturexport - NAX) for promoting the activities of German and foreign architects working abroad and for supporting internationally active developers and investors in their search for suitable architects and urban planners.

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